Quel est le principe de l’imagerie interventionnelle ?

Le principe est d’utiliser l’imagerie pour se guider jusqu’à une zone « cible ».

Une fois cette cible atteinte, il est possible de réaliser :

• Des actes diagnostiques :

  • Cytoponction à l’aiguille fine.

  • Microbiopsie.

  • Macrobiopsie mammaire.

  • Injection de produit de contraste à l’intérieur d’une cavité articulaire avant scanner

• Des actes thérapeutiques

  • Infiltrations de dérivés cortisoniques.

Comme pour tout acte d’imagerie il s’agit d’un acte médical et non d’une prescription. C’est-à-dire qu’il est nécessaire que la pertinence et la faisabilité du geste soient validés par le radiologue qui va le pratiquer.

Ainsi la prise de certains médicaments qui augmentent le risque d’hémorragie (antiagrégants, anticoagulants…) doit être signalée et parfois interrompue quelques jours avant le geste.

Quelles techniques pour l’imagerie interventionnelle ?

Pour guider le cheminement de l’aiguille jusqu’à la zone cible, on peut utiliser plusieurs techniques d’imagerie :

• L’échographie est particulièrement adaptée aux régions superficielles comme les tendons des mains, des pieds…

• La radiographie est idéale pour accéder et vérifier le bon positionnement à l’intérieur des articulations avec des repères osseux facilement identifiables comme l’épaule, le genou ou la hanche.

• Le scanner est plus utilisé pour les infiltrations du rachis.

Comment serez-vous vous informé ?

Avant de vous donner rendez-vous pour un tel examen, vous serez-vu en consultation par le médecin qui doit réaliser le geste. Il vérifiera son indication, recherchera d’éventuelles contre-indications, vous expliquera son déroulement et vous informera des risques inhérents à cet examen.

Il est normal que vous vous posiez des questions sur l’examen que vous êtes amené à passer. Nous espérons y avoir répondu. N’hésitez pas à nous interroger à nouveau pour tout renseignement complémentaire.